Anne Audier, née en 1920, a été sensibilisée dès son plus jeune âge aux valeurs du patrimoine. Elle a écouté et recueilli patiemment les témoignages des anciens sur tout ce qui touchait de près ou de loin au patrimoine saintongeais.
L'Herbier du village est l'un des résultats de ses recherches. Il nous transmet les connaissances des anciens sur les plantes de la Saintonge.
Vous pouvez télécharger l'herbier.
La version imprimée représente un peu plus de 100 pages de taille A4.
La SHASM vient de publier une seconde édition papier tirée à 50 exemplaires : couverture couleurs, le reste en noir et blanc, dos carré collé, au format A4.
L'exemplaire est vendu 10€ (+ frais de port 3€50).
Quand j'étais petite, il y a un certain nombre d'années, ma grand-mère possédait un cactus-boide qui ne fleurissait jamais.. Elle nous
disait : sa fleur est merveilleuse, mais elle ne dure qu'un jour et ne revient que tous les dix ans. Autrement dit, c 'était un cactus de conte de fées...
Voilà comment est née la passion d'Anne Audier pour les plantes et leurs usages. Une passion qu'elle partage avec le lecteur au fil des pages de L'Herbier du Village.
Depuis sa plus tendre enfance, elle glane la mémoire de Sainte-Gemme et des alentours (Charente-Maritime). Elle a
soigneusement noté sur des cahiers d'écolière les témoignages recueillis. Grâce aux souvenirs qu'elle a su faire émerger, sa vie durant, c'est toute la tradition paysanne qu'elle fait
revivre.
En effet, cet herbier, même s'il comporte les noms latins des plantes, ne se veut pas scientifique. I l retrace l'histoire de ces plantes parfois oubliées au travers des usages, des coutumes, des
croyances, des appellations locales, de la médecine populaire ou de comptines d'enfant.
Les cours de récréation étant séparées, le seul jeu où les garçons et les filles jouaient ensemble sur le chemin du retour de l'école. Il n'y avait d'ailleurs que peu de jeux communs aux garçons et aux filles si ce n'était La vise, rare à l'école faute de cachettes, L'épervier et Les barres que les grandes aient empruntées aux garçons. En règle générale, il était mal vu pour les garçons déjouer aux jeux surtout pour les filles de jouer aux jeux de garçons et celles qui sautaient à Saute-mouton passaient pour dévergondées, tout comme celles qui sifflaient.
Galerie du prieuré de Sainte-Gemme par Anne AUDIER, Nathalie SOLINE et Andreï VLAD
Dans cet ouvrage à télécharger, on retrouve la place de la cuisine dans les maisons charentaises avec :