La généalogie suivante donne un bref aperçu des ascendants de Juan de LUC.
Don Juan de LUC (1755-1867), ancien garde du corps du roi, a mené la joyeuse vie des officiers d’autrefois jusqu’à ce qu’une révélation mystique et l’encouragement de ses sœurs ne le poussent à se consacrer à l’éducation des enfants abandonnés. Il crée alors plusieurs colonies agricoles pour les accueillir : Vallade (près de Saintes 17), La Ronce (près de la Tremblade 17), Medjez-Amar (Algérie), Pezet (Aveyron 12). Toutes font faillite par manque de rigueur dans leur gestion.
Un article du Journal l'Indépendant de 1852 lui est consacré. On le trouvera sur ce site, à la rubrique
Articles d'histoire locale sous le titre Rétaud.
Don Juan de LUC est inhumé dans l’ancien cimetière de la colonie de Pezet.
D’azur, au brochet d’argent mis en fasce, surmonté d’une étoile d’or
Recherches faites par Philippe Guillory
Jacques de LUC, marié en 1722 à Anne de GONDÉ (c’est elle qui apporte Romaneau).
De cette union est issu :
Anne, Marc, Jacques comte de LUC domicilié à Pons seigneur de Lorignac (terre démembrée du comté de Plassac) et de Romaneau, né vers 1723 avait épousé le 27/07/1751 Geneviève de MALVIN DE MONTAZET, sa cousine
De cette union sont issus :
Antoine, Jacques, Joseph comte de LUC, seigneur de Lorignac et de Romaneau (Saint-Dizant du Gua) est né à Pons le 31/07/1755. Il émigra le 06/01/1792, prit du service dans la compagnie de Saintonge et Angoumois commandée par le comte de Montauzier, dans l’armée des Princes. Passé au service du Portugal en juin 1795, jusqu’au 30 septembre 1803, nommé capitaine de cavalerie au régiment d’Alcantara puis sous la Restauration, lieutenant colonel et chevalier de l’ordre de Saint-Louis. Il est le père de trois enfants :
Sources :
Léonce MICHEL de la Morinerie. La noblesse de Saintonge et d’Aunis convoquée pour les Etats Généraux de 1792, p 92.
Jean Pinasseau. L’émigration militaire – Armée des princes – Compagnies de Saintonge, p 61.
Marie ROUANET. Les enfants du bagne. Edition Payot. 1992
Le site Internet Histoire Passion
VousVous voulez en savoir plus sur ce sujet, allez sur le site d'Histoire Passion.
http://www.histoirepassion.eu/spip.php?rubrique354
Le nombre d’enfants abandonnés ou orphelins, sous l’ancien régime et jusqu’à la fin du 19ème siècle a constitué pendant des siècles un véritable fléau social, phénomène si difficile à gérer que l’initiative privée en réponse à celle des pouvoirs publics a été souvent plutôt bien accueillie.
Une petite équipe de passionnés, rédacteurs du site Histoire Passion, s’est penchée sur un épisode de notre histoire locale.