Biographie du pasteur Jean-Philippe DYVORNE 1792 – 1871
Jean-Philippe Dyvorne, fils d’un fabricant de ressorts de montre, est né à Genève le 9 octobre 1792. Il obtient le titre de bachelier en théologie à Montauban en 1817, consacré pasteur à la Tremblade, il devient pasteur rétribué par l’État dans l’Église de La Tremblade le 6 décembre 1820. Chargé de la section de Mornac, il dessert les temples de Breuillet, Courlay (auquel est rattaché Vaux) et Mornac, résidant à La Bataille, commune d’Arvert. Il rend visite à ses paroissiens dispersés avec son cabriolet à cheval.
Le 17 avril 1822, il épouse en secondes noces, Suzanne Nanci Seureau, à Arvert, qui lui donne 7 enfants : 1. Philippe Alonzo, père de Paul Dyvorne (1860-1946), poète, journaliste et écrivain royannais connu. 2. Nancy Philippine, qui fonde une école pour les filles protestantes, au lieu-dit « La Bataille » à Arvert. Elle y assure l’enseignement dans les années 1860. 3. Paul Félix, médecin à Soubise. 4. Clara Victorine, épouse d’Auguste Adrien Chevalier, médecin. 5. Julien Victor Emile, employé des Ponts et Chaussées, contrôleur d’octroi à Rochefort. 6. Marie Emilie (1838-1853). 7. Pauline Zoé.
Conscient de la nécessité de combattre l’analphabétisme, le pasteur Dyvorne a œuvré pour le développement de l’instruction primaire dans la Presqu’île d’Arvert. Comme président de l’Église réformée et du comité d’instruction cantonal de La Tremblade il présente en 1828, un rapport sur l’état de l’Instruction primaire dans la consistoriale de la Tremblade.
Le pasteur Dyvorne décède à Arvert le 2 novembre 1871, à l’âge de 79 ans.
Généalogie du pasteur Jean-Philippe Dyvorne
Relevée sur l’état civil de la Tremblade et Arvert par Philippe Guillory 2011
Ses parents :
Le pasteur :
Née à Arvert le 18 messidor An X (7 juillet 1802), décès inconnu (après 1875)
De cette union sont nés :
né à Arvert le 24 février 1824, décès inconnu,
marié à Cozes le 10 juin 1872 avec Esther « Noëmie » LORTIE née à Cozes le 4 janvier 1835, décès inconnu. D’où est issu :
Paul Philippe Noëmi DYVORNE percepteur à Tesson (1887), Jonzac jusqu’en 1907, puis Royan. Connu comme écrivain régionaliste, né à Cozes à La Garde, le 17 février 1860 (reconnu par son père après son mariage), décédé au Chay (Oléron) le 11 février 1946, marié vers 1885 avec Elise Valentine Célima PINAUD, fille d’Honoré PINAUD et Céline PINEAUD
née à Epargnes le 15 août 1863 et décédée à Royan le 31 mars 1935
dont deux enfants : Lucie retraitée du Trésor et Maurice pharmacien à Vic-Fézensac (32) y décédé le 2 août 1923
Mariée à Arvert le 22 mars 1866 avec Pierre GAUTIER tanneur à Pons, né le 18 janvier 1819 à Pons où il est décédé le18 janvier 1880 à 61 ans, veuf de Pélagie SEGUINAUD
Il était le père de Barthélémy GAUTIER ( 1846-1893) auteur des croquis saintongeais et parisiens.
Né à La Tremblade le 30 avril 1828, décédé à Rochefort le 14 mars 1886. Époux d’Estelle SAUVESTRE née vers 1829, dont une fille épouse de Léopold Pierre POUPARD pharmacien à Rochefort né vers 1852
Mariée à Arvert le 23 février 1852 avec François Auguste Adrien CHEVALIER médecin à Saint-Agnant, né à Etaules (à la Croix) le 2 juin 1826 décédé à Saint-Agnant le 22 juillet 1884 à 58 ans, fils de Pierre Jérémie et Anne Zilia MONTEXIER
D’où est issu Victor CHEVALIER médecin à Saint-Agnant
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